J6_OM - Montpellier

OM 1-1 Montpellier

Tout d’abord nous tenons à rendre hommage une nouvelle fois à notre ami “ALVIN", membre fondateur du groupe, disparu récemment. Une pensée sincère et affectueuse pour sa famille et ses amis.

Pour cette sixième journée de Ligue 1 et ce match programmé un samedi à 17H30, la pluie est au rendez-vous pour nous gâcher un peu le plaisir… mais pas l’envie !
Le Vélodrome, clairsemé pendant l’entrainement des joueurs, se remplit dans les dernières minutes et tous les supporters qui ont bravé le mauvais temps pour assister au match sont motivés à donner de la voix pour encourager notre équipe et porter haut nos couleurs, d’autant que la partie basse du Virage est fermée, la Ligue ayant une fois encore montré toute sa profonde bêtise en suspendant les Ultras pour usage de fumigènes à l’occasion de leur anniversaire… Le SW est donc déterminé à se faire entendre encore plus qu’à l’habitude pour pousser l’équipe.

Pour l’entrée des joueurs, un tifo de bienvenue pour les deux recrues Álvaro González et Dario Benedetto, avec une partie de la tribune aux couleurs de l’Espagne et l’autre aux couleurs de l’Argentine, est déployé fièrement. Deux joueurs avec une pure grinta, qui s’identifient et incarnent pleinement l’OM et ses valeurs, et qui ne jouent que pour gagner, sans rien lâcher !

Mais c’est sans compter sur une équipe héraultaise qui pousse en ce début de match, jusqu’a la dix-septième minute et ce débordement, avec Jordan Amavi qui tergiverse, et un centre tendu qui termine dans les pieds de Bouna Sarr qui marque contre son camp… Mandanda est fou de rage mais remobilise ses troupes.
Tout le reste du match a été en notre faveur, malgré deux buts adverses justement refusés pour hors-jeu, avec la possession du ballon et plus de vingt tirs, pas toujours cadrés malheureusement. L'OM est tombé sur une solide défense montpelliéraine qui s’accroche à ce qu’elle est venue chercher.

Cette année, nous constatons avec plaisir que les joueurs sont solidaires et se battent les uns pour les autres, avec cette grinta qui faisait défaut la saison dernière et cette haine de la défaite. C’est ainsi qu’arrive ce but égalisateur de Germain à quinze minutes de la fin du match dans un stade en ébullition. La touche Villas-Boas commence à bien se dessiner, le projet de jeu également, tout le monde est impliqué, avec de vraies intentions positives, personne ne se cache, et cela mérite d’être souligné en comparaison de la dernière saison insipide…

Dans le dernier quart d’heure ça pousse sur le terrain, ça pousse fort dans les tribunes, le Virage vibre sur chaque offensive marseillaise… jusqu’au temps additionnel et une fin de match sous tension, où l’arbitre distribue allègrement les cartons rouges, d’abord pour Ferri (Montpellier), égal à lui-même, puis Kamara injustement expulsé pour avoir pris la défense de son coéquipier… puis deux minutes après, c’est le rouge pour Payet qui proteste un peu trop après avoir commis une faute.

Le corps arbitral peut se féliciter d’avoir fait respecter les consignes de la LFP et, on ne peut s’empêcher d’y penser, celles d’Aulas : surtout faire en sorte que l’OM ne prenne pas trop d’avance et perde quelques joueurs clefs au passage en vue des prochaines échéances importantes…

Rendez-vous à Dijon avec une équipe amoindrie au vue des rouges et des blessures, mais on ne lâche rien !

RIEN N’ARRETERA LA RAGE MARSEILLAISE ! L’OM C’EST NOUS !